Rencontres avec des réalisateurs

 

Rencontre avec Jean Chérasse

Un Clair de lune à Maubeuge (1962) De Jean Chérasse avec Pierre Perrin, Claude Brasseur, Jean Carmet, Mathilde Casadesus, Jacques Dufilho, Bernadette Lafont, Robert Manuel, Maria Pacôme, Michel Serrault, Henri Salvador, Bourvil, Sylvie Vartan, Catherine Langeais, Raymond Oliver, Jean Lefebvre, Jean Richard, Pierre Rep, Louis de Funès (en figurant !).

 

Mercredi 4 mai, 15h00, suivi d'une rencontre avec Jean Chérasse

Paul, chauffeur de taxi à Paris, a deux amours : sa fiancée Virginie et la musique. Sorti du Conservatoire avec un premier prix, il propose, mais en vain, ses oeuvres classiques aux éditeurs. Un jour, lorsqu'il amène des clients aux courses, il parie sur un toquard nommé Maubeuge et gagne. Il fête cette victoire avec ses amis et pour la circonstance, il compose Tout ça ne vaut pas un clair de lune à Maubeuge. Monique, qui se trouve parmi les fêtards, est secrétaire à la radio. Elle fait graver un disque avec l'enregistrement pris au magnétoscope à son insu. La chanson connaît aussitôt un succès foudroyant...

 

Ce film est une réelle curiosité de cinéphile de part la qualité (et l’éclectisme) de son casting et des chansons présentent dans le film. En effet on a droit à des numéros d’acteurs (et de chanteurs) absolument irrésistibles, tel Michel Serrault en amateur de Jean-Sébastien Bach (et accessoirement un peu obsédé sexuel) ou encore Henri Salvador qui nous donne une leçon de music-hall absolument dantesque, en interprétant quelques aires tel le fameux : Nous irons à Nanur, mon Amur, Nous irons à Bruxelles, ma donzelle, pour voir ton père de Gand qu'est élégant...

Enfin, le film débute par la chanson "Dédé sert des desserts" interprété par Sylvie Vartan (qui tient, pour son premier rôle au cinéma, le rôle d'une débutante lancée comme un simple produit par sa maison de disques).

Cette œuvre nous replonge dans l’univers de la fin des années 50, et appréhende déjà le rôle central de la télévision et de la radio dans notre vie quotidienne. De plus le film intègre très adroitement des images d’archives relatives au succès populaire de la vraie chanson titre du film (ainsi que de son auteur, Pierre Perrin).

Bref, ce film est un vrai témoignage des années 60, à ne pas rater !  

 

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