Irvin Kershner |
Né en 1923 à Philadelphie, Irvin Kershner débute au cinéma
en 1958, après avoir fait ses classes dans le documentaire, à l'armée et à la
télévision. Depuis, il tourne assez peu mais déçoit rarement, quel que soit
le genre abordé. Cocasserie, élégance et humour font partie des traits
distinctifs de ses films. Professeur à l'Université de Los Angeles, il a
enseigné le cinéma à un certain George Lucas, qui des années plus tard, lui
confiera la réalisation du mythique Empire contre-attaque . Nous vous proposons de redécouvrir ses trois œuvres les plus "cultes"… |
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• L'Empire contre-attaque (1981) De Irvin Kershner avec Mark Hamill, Harrison Ford Malgré la
destruction de l'Etoile Noire, l'Empire maintient son emprise sur la galaxie,
et poursuit sans relâche sa lutte contre l'Alliance rebelle. Basés sur la
planète glacée de Hoth, les rebelles essuient un assaut des troupes
impériales. Parvenus à s'échapper, la princesse Leia, Han Solo, Chewbacca et
C-3P0 se dirigent vers Bespin, la cité des nuages gouvernée par Lando
Calrissian, ancien compagnon de Han. Suivant les instructions d'Obi-Wan
Kenobi, Luke Skywalker se rend quant à lui vers le système de Dagobah,
planète marécageuse où il doit recevoir l'enseignement du dernier maître
Jedi, Yoda. Apprenant l'arrestation de ses compagnons par les stormtroopers de Darth Vader après la trahison de Lando, Luke
décide d'interrompre son entraînement pour porter secours à ses amis et
affronter le sombre seigneur Sith... "Dans cette suite de La Guerre des
Etoiles, certains mystères se dévoilent, d'autres se laissent désirer. Le
scénario installe un brin d'ambigüité. (…) Des redoutables quadripodes
impériaux aux touchantes mimiques du bon gnome Yoda, ce deuxième épisode
fourmille d'inventions et de morceaux de bravoure." (Télérama, Guide du
Cinéma Chez Soi, édition 2002)
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• Jamais plus jamais (1983) De Irvin Kershner avec
Sean Connery, Kim Basinger, Klaus Maria Brandauer. Douze ans
après sa dernière apparition dans un James Bond, Sean Connery reprend le rôle
du plus célèbre des espions du cinéma. Pour cette aventure de 007 produite en
marge de la franchise officielle, l'acteur engage Irvin Kershner, encore
auréolé du triomphe de L'Empire contre-attaque. Le ton est décontracté et les
clins d'œil ne manquent pas dans ce savoureux remake d'Opération Tonnerre
(1965). On n'oubliera pas les jolis morceaux de bravoure qui parsèment le
film, comme ce tango endiablé que dansent Bond et Domino (Kim Basinger), ou
encore le duel que se livrent, sur une mappemonde virtuelle, l'espion
britannique et Largo, son machiavélique adversaire. A noter que, désireux
d'aider l'Ecosse, Sean Connery reversa l'intégralité de son salaire à des
fonds humanitaires. |
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• Les Yeux de
Laura Mars (1978) Avec
Faye Dunaway, Tommy Lee Jones, Brad Dourif et Raul Julia. Laura Mars est une photographe
comblée. Ses clichés, chargés d'érotisme et de morbidité, s'arrachent. Mais
bientôt, la violence, bien réelle celle-là, se glisse dans la vie de Laura… Sur ce
scénario co-écrit par John Carpenter, la patte du metteur en scène fait
merveille. Irvin Kershner excelle à créer une atmosphère trouble et pesante
et signe l'un des thrillers les plus marquants de son temps. Un exploit
d'autant plus louable qu'Irvin Kershner ne dirigea ce film que grâce à la
mise à l'écart de Michael Miller, initialement choisi par la production. Dans
un rôle écrit pour Barbara Streisand (qui chante le thème du film), Faye
Dunaway livre l'une de ses plus mémorables compositions. |
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