Irvin Kershner

 

 

 

 

Né en 1923 à Philadelphie, Irvin Kershner débute au cinéma en 1958, après avoir fait ses classes dans le documentaire, à l'armée et à la télévision. Depuis, il tourne assez peu mais déçoit rarement, quel que soit le genre abordé. Cocasserie, élégance et humour font partie des traits distinctifs de ses films. Professeur à l'Université de Los Angeles, il a enseigné le cinéma à un certain George Lucas, qui des années plus tard, lui confiera la réalisation du mythique Empire contre-attaque .

Nous vous proposons de redécouvrir ses trois œuvres les plus "cultes"…

 

•  L'Empire contre-attaque (1981) De Irvin Kershner avec Mark Hamill, Harrison Ford

Soirée des étoiles, samedi 7 mai, à partir de 20h00 (suivi, après "Starcrash", d'un débat avec Irvin Kershner et Luigi Cozzi)

Malgré la destruction de l'Etoile Noire, l'Empire maintient son emprise sur la galaxie, et poursuit sans relâche sa lutte contre l'Alliance rebelle. Basés sur la planète glacée de Hoth, les rebelles essuient un assaut des troupes impériales. Parvenus à s'échapper, la princesse Leia, Han Solo, Chewbacca et C-3P0 se dirigent vers Bespin, la cité des nuages gouvernée par Lando Calrissian, ancien compagnon de Han. Suivant les instructions d'Obi-Wan Kenobi, Luke Skywalker se rend quant à lui vers le système de Dagobah, planète marécageuse où il doit recevoir l'enseignement du dernier maître Jedi, Yoda. Apprenant l'arrestation de ses compagnons par les stormtroopers de Darth Vader après la trahison de Lando, Luke décide d'interrompre son entraînement pour porter secours à ses amis et affronter le sombre seigneur Sith...

"Dans cette suite de La Guerre des Etoiles, certains mystères se dévoilent, d'autres se laissent désirer. Le scénario installe un brin d'ambigüité. (…) Des redoutables quadripodes impériaux aux touchantes mimiques du bon gnome Yoda, ce deuxième épisode fourmille d'inventions et de morceaux de bravoure." (Télérama, Guide du Cinéma Chez Soi, édition 2002)

•  Jamais plus jamais (1983) De Irvin Kershner avec Sean Connery, Kim Basinger, Klaus Maria Brandauer.

Mercredi 4 mai, 20h00 (suivi d'une rencontre avec Irvin Kershner)

Douze ans après sa dernière apparition dans un James Bond, Sean Connery reprend le rôle du plus célèbre des espions du cinéma. Pour cette aventure de 007 produite en marge de la franchise officielle, l'acteur engage Irvin Kershner, encore auréolé du triomphe de L'Empire contre-attaque. Le ton est décontracté et les clins d'œil ne manquent pas dans ce savoureux remake d'Opération Tonnerre (1965). On n'oubliera pas les jolis morceaux de bravoure qui parsèment le film, comme ce tango endiablé que dansent Bond et Domino (Kim Basinger), ou encore le duel que se livrent, sur une mappemonde virtuelle, l'espion britannique et Largo, son machiavélique adversaire. A noter que, désireux d'aider l'Ecosse, Sean Connery reversa l'intégralité de son salaire à des fonds humanitaires.

•  Les Yeux de Laura Mars (1978) Avec Faye Dunaway, Tommy Lee Jones, Brad Dourif et Raul Julia.

Jeudi 5 mai, 20h00 (suivi d'une rencontre avec Irvin Kershner)

Laura Mars est une photographe comblée. Ses clichés, chargés d'érotisme et de morbidité, s'arrachent. Mais bientôt, la violence, bien réelle celle-là, se glisse dans la vie de Laura…

Sur ce scénario co-écrit par John Carpenter, la patte du metteur en scène fait merveille. Irvin Kershner excelle à créer une atmosphère trouble et pesante et signe l'un des thrillers les plus marquants de son temps. Un exploit d'autant plus louable qu'Irvin Kershner ne dirigea ce film que grâce à la mise à l'écart de Michael Miller, initialement choisi par la production. Dans un rôle écrit pour Barbara Streisand (qui chante le thème du film), Faye Dunaway livre l'une de ses plus mémorables compositions.